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LaTour Eiffel en papier Ă  imprimer, decouper,coller et monter La Tour Eiffel soi-mĂȘme des jouets Ă  imprimer Ă  decouper et Ă  coller,La Tour Eiffel a imprimer,coller et monter soi-meme des papertoys C Catherine 32 abonnĂ©s LaTour Eiffel en papier peut ĂȘtre pliĂ©e en utilisant la technique de l'origami, ainsi qu'assemblĂ©e et collĂ©e Ă  partir d'une mise en page prĂ©parĂ©e Ă  l'avance. Dans ce dernier cas, vous aurez besoin Consigne: Construis la Tour Eiffel Ă  l'aide d'allumettes. Objectif : dĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ© et maĂźtriser son geste. Consigne : Construis la Tour Eiffel Ă  l'aide d'allumettes.. Notices gratuites de La Tour Eiffeil En Allumettes PDF Étapes 1. RĂ©alisez la figure une "tasse et soucoupe". Cette figure est expliquĂ©e ici en long et en large et soutenue par des illustrations. 2. Donnez de la souplesse Ă  la figure en rĂ©duisant l'Ă©cart atteindrela tour Eiffel ? Et pour atteindre le soleil ? Images d’aprĂšs Pixabay. Format de papier Pourquoi A0 ? VolontĂ© d’avoir le mĂȘme ratio Longueur:largeur quand on plie en 2 VolontĂ© d’une aire de 1m2 Quelles dimensions alors ? CarrĂ© dans une feuille A4. Octogone RĂ©gulier ? Plier en trois Avec des plis simples, comment plier une feuille de papier en 3 pour la rentrer dans une Site De Rencontre Totalement Gratuit Sans Carte Bancaire. RĂ©aliser une construction d’une tour qui jouera avec le vide Ă  part entiĂšre. Votre maquette ne devra pas ĂȘtre supĂ©rieure Ă  20 cm de hauteur raison de stockage des travaux. Travail en papier. Travailler la notion de structure permettant au vide de circuler dans votre production. Avant de rĂ©aliser votre tour en volume, faites de croquis permettant de donner une forme originale Ă  votre tour. AmĂ©nager de maniĂšre Ă  mettre en valeur votre tour, l’espace environnant, l’espace autour de la tour. Autre consigne possible dĂ©couper votre feuille A4 en morceaux puis avec ceux-ci monter une tour la plus haute possible. Apprentissages Construire ou fabriquer des volumes en tirant parti des qualitĂ©s physiques et formelles plein et de façon sensible l’espace des oeuvres, l’espace de l’architecture. ApprĂ©hender les crĂ©ations artistiques et architecturales. Histoire de l’architecture extrait wikipedia Le mĂ©tal commence Ă  ĂȘtre utilisĂ© dans l’architecture et le gĂ©nie civil Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle et son essor, parallĂšle Ă  celui de la rĂ©volution industrielle qui conditionne la production et le marchĂ© du fer et de la fonte, sera donc plus rapide en Angleterre que dans le reste de l’Europe, et sera ralenti par les guerres napolĂ©oniennes. A la fin du XIXĂšme siĂšcle, aux Etats-Unis, l’Ecole de Chicago menĂ©e par Louis Sullivan, Ă©labore des formes architecturales autonomes grĂące au fer, donnant ainsi naissance au gratte-ciel. Les progrĂšs continus dans l’utilisation architecturale des mĂ©taux permettra jusqu’à nos jours des renouveaux stylistiques et technologiques. Les Architectes aprĂšs s’ĂȘtre sentis dĂ©passĂ©s par la technologie et la situation de standardisation du bĂątiment, la rĂ©aborderont dans les annĂ©es 1970, avec particulier pour le mĂ©tal le courant architectural High-Tech. L’architecture mĂ©tallique a permis de rĂ©aliser de nouvelles formes architecturales mais aussi d’intĂ©grer le vide aux constructions permettant ainsi d’ériger des Ă©difices de plus en plus haut. Le mĂ©tal Ă©tant extrĂȘmement plastique, des façades aux textures nouvelles ont vu le jour Airspace, Tokyo Institut du monde arabe Ă  Paris, Jean Nouvel RĂ©fĂ©rences artistiques Projet de tour Ă  DubaĂŻ, Anish Kappor, ArcelorMittal, jeux olympiques de 2012 Ă  Londres. Calatrava, David Fischer, Tour dynamique Ă  DubaĂŻ Un sprint crĂ©atif pour les jeux olympiques ! Il y a quelques mois, l'Ă©quipe de GraphĂ©ine s'est penchĂ©e sur la question de l'identitĂ© visuelle des jeux Olympiques de Paris 2024. Il faut imaginer un calendrier impossible 3 semaines entre la publication de l'appel d'offre et le rendu du dossier... et toutes les conditions que nous pouvons dĂ©noncer habituellement aucune indemnisation financiĂšre pour prĂ©senter un projet. Mais... mais... c'est les Jeux Olympiques ! Qui plus est, Ă  Paris, notre capitale ! Nous avons donc proposĂ© un sprint crĂ©atif Ă  nos Ă©quipes. 48h chrono pour poser une idĂ©e. Voici le projet que nous avons imaginĂ© collectivement. Mais d'abord revenons un peu sur l'existant... Le logo de la candidature... L’idĂ©e de dĂ©part de ce logo de candidature Ă©tait de crĂ©er un signe de ralliement, un mouvement collectif qui fĂ©dĂšre et mobilise l’ensemble des Français. C'est donc cette tour Eiffel composant le chiffre 24 qui jouera ce rĂŽle. À la fois dynamique, iconique, esthĂ©tique et symbolique, il vĂ©hicule un message positif d'ouverture, de cĂ©lĂ©bration et de modernitĂ©. À l’image des Jeux que Paris rĂȘve de proposer au monde Ă  l’étĂ© 2024 » dixit le communiquĂ© de presse officiel. Le logo tient sur une excellente astuce visuelle. Le genre d'idĂ©e parfaite pour surprendre et marquer les esprits. Pour autant, une fois une fois la surprise passĂ©e l'effet retombe. Cet esprit “dessinĂ© Ă  la main” collait parfaitement avec la mission “provisoire” de ce logo. Cela pouvant renvoyer Ă  une forme de “simplicitĂ© et de modestie” trĂšs pertinent pour une candidature. On sait que la mission du logo de la candidature Ă©tait de promouvoir la capacitĂ© de Paris de mobiliser et d'organiser. Maintenant que les Jeux sont attribuĂ©s, les enjeux changent. Il s'agit de passer de l'affirmation d'une ambition Ă  sa concrĂ©tisation rĂ©elle. Si le cadre Paris ne change pas, le nouveau logo devra apporter une forme de maturitĂ© et d'affirmation, tout en vĂ©hiculant Ă©videmment l'ensemble des valeurs sportives et humaines inhĂ©rentes au projet. Faut-il conserver la tour Eiffel ? La question d'utiliser ou non le symbole de la tour Eiffel peut rapidement ĂȘtre Ă©cartĂ©e. Difficile de se passer de la grande dame, dĂšs lors que l'on cherche Ă  communiquer efficacement sur la destination Paris » auprĂšs d'un public international. C'est un symbole international associĂ© Ă  l'audace et au savoir-faire français. Sa reconnaissance est immĂ©diate ! C'est surtout un symbole trĂšs fĂ©dĂ©rateur. Rappelons Ă  ce titre que c'est le signe qui durant les attentats de Paris a rassemblĂ© des millions d'individus autour de valeurs fortes, bien au-delĂ  des frontiĂšres de l'Hexagone. Pour autant, nous avions conscience d'entrer dans un territoire visuel particuliĂšrement usitĂ© oĂč la frontiĂšre du kitsch est trĂšs proche. C'est Ă©galement une poudriĂšre oĂč le risque d'accusation de plagiat plane fortement. Un logo n'est quele dĂ©but d'une histoire... Pour qu'un projet de branding soit rĂ©ussi, il faut que le logotype soit basĂ© sur une idĂ©e suffisamment fertile » pour inspirer la multitude de dĂ©clinaisons nĂ©cessaires. En effet, c'est dans la polysĂ©mie d'un signe que la richesse des dĂ©clinaisons pourra germer. Ainsi certains signes peuvent facilement s'imaginer en mouvement, en volume, dans l'espace... tandis que d'autres signes sembleront statiques et peu inspirants ». Cette polysĂ©mie visuelle est selon nous un gage de durabilitĂ©. En effet, la forte rĂ©pĂ©tition d'un signe provoque inĂ©vitablement une forme d'habitude, voire de lassitude. Un signe qui possĂšde plusieurs niveaux de lecture rĂ©sistera bien mieux au temps. Être dans la modernitĂ© Baudelaire avait pour habitude de dĂ©finir la modernitĂ© comme la rencontre de la mode et de l'Ă©ternitĂ©. C'est prĂ©cisĂ©ment Ă  la conjonction de ces deux notions temporelles qu'un logo doit se trouver. D'un cĂŽtĂ© il doit ĂȘtre dans l'air du temps pour se rendre dĂ©sirable au regard de ses contemporains. De l'autre cĂŽtĂ©, il a vocation Ă  rentrer dans les annales du sport et de Paris, et il continuera de vivre de nombreuses annĂ©es aprĂšs la clĂŽture des jeux. Notre proposition Le concept du logotype Un piste de sport tour Eiffel Un Ă©lan sportif FluiditĂ© des courbes, rapiditĂ© des lignes. Une piste de sport se dessine sous nos yeux, racontant l'idĂ©e de mouvement et de vitesse. La tour Eiffel Solidement posĂ©e sur le sol, une tour Eiffel en 3D se dessine. La magie de ce signe provient de sa double lecture possible. Tour Ă  tour piste de sport et tour Eiffel. L'Ɠil semble ne pas vouloir choisir. Une rencontre Un logo qui raconte une histoire de rencontre et de convergence. C'est un signe profondĂ©ment humaniste et optimiste qui offre une perspective de progrĂšs collectif. Une invitation au monde 5 couleurs, 5 continents, tous s'Ă©lancent Ă©quitablement sur la piste. La perspective de ces lignes semble s'ouvrir gĂ©nĂ©reusement Ă  notre regard, comme une invitation Ă  participer Ă  la fĂȘte. Citius – Altius – Fortius Plus vite, plus haut, plus fort... Ce signe vient faire rĂ©sonner la devise du CIO avec le symbole de la tour Eiffel. Il affirme l'audace d'aller plus loin, illustrant ainsi l'idĂ©e du dĂ©passement de soi. Deux logos pour une vision partagĂ©e Les deux logos sont issus de la mĂȘme forme. Un simple changement de l'angle de vue permet de passer du logo des Jeux Olympiques Ă  celui des Jeux Paralympiques. Ce rapprochement symbolique entre les deux logos est un geste fort qui pourra agir comme une passerelle entre le monde des sportifs valides et celui des sportifs handicapĂ©s. Une Ă©volution logique... Cette proposition de logo s'inscrit dans le prolongement du logo de la candidature. Outre la tour Eiffel qui reste l'Ă©lĂ©ment central, on peut retrouver l'idĂ©e de bandes en 3D » ainsi qu'une logique chromatique similaire. Il s'agit donc de s'inscrire dans la continuitĂ©, tout en apportant une forme de maturitĂ© au logo. Une histoire de liens En se dĂ©ployant, le logo devient le fil conducteur de l'univers visuel. Tel un ruban qui se dĂ©ploie, il rythme les mises en pages. Ce ruban permettra aussi de tisser des liens entre les images, comme pour relier acteurs et spectateurs, champions et graines de champions ! Ce projet restera dans les cartons. Mais, comme disait Pierre de Coubertin, l'essentiel c'est de participer ! Erratum On me glisse dans l'oreillette que l'expression “L'essentiel c'est de participer” n'est pas de Pierre de Coubertin ! Il l'aurait empruntĂ©, l'air de rien, Ă  l'Ă©vĂȘque de Pennsylvanie qui cĂ©lĂ©brait la messe des premiers Jeux de Londres. C'est comme la devise olympique "plus vite, plus haut, plus fort", qu'il a rĂ©cupĂ©rĂ©e au collĂšge Albert le Grand d'Arcueil... Partager cet article Sans remonter Ă  la Tour de Babel, on peut observer que l’idĂ©e mĂȘme de la construction d’une tour de trĂšs grande hauteur a depuis longtemps hantĂ© l’imagination des hommes. Cette sorte de victoire sur cette terrible loi de la pesanteur qui attache l’homme au sol lui a toujours paru un symbole de la force et des difficultĂ©s vaincues. La Tour de 1000 pieds Ă  l’Exposition universelle de Philadelphie. Sa hauteur comparĂ©e Ă  celle des principaux monuments du monde Pour ne parler que des faits du XIXe siĂšcle, qui vit Ă©clore la Tour Eiffel, la Tour de mille pieds qui dĂ©passait par sa hauteur le double de celle que les monuments les plus Ă©levĂ©s construits jusqu’alors avaient permis d’atteindre, s’était posĂ©e dans l’esprit des ingĂ©nieurs anglais et amĂ©ricains comme un problĂšme bien tentant Ă  rĂ©soudre. L’emploi nouveau du mĂ©tal dans la construction permettait d’ailleurs de l’aborder avec chance de succĂšs. En effet les ressources de la maçonnerie, au point de vue de la construction d’un Ă©difice trĂšs Ă©levĂ©, sont fort limitĂ©es. DĂšs que l’on aborde ces grandes hauteurs de mille pieds, les pressions deviennent tellement considĂ©rables que l’on se heurte Ă  des impossibilitĂ©s pratiques qui rejettent l’édifice projetĂ© au rang des chimĂšres irrĂ©alisables. Mais il n’en est pas de mĂȘme avec l’emploi de la fonte, du fer ou de l’acier, que le XIXe siĂšcle vit naĂźtre comme matĂ©riaux de constructions, et qui prit un dĂ©veloppement si considĂ©rable. Les rĂ©sistances de ces mĂ©taux se meuvent dans un champ beaucoup plus Ă©tendu, et leurs ressources sont toutes diffĂ©rentes. Aussi, dĂšs la premiĂšre apparition de leur emploi dans la construction, l’ingĂ©nieur anglais Trevithick, en 1833, proposa d’ériger une immense colonne en fonte ajourĂ©e de 1000 pieds de hauteur 304m80, ayant 30 mĂštres Ă  la base et 3m60 au sommet. Mais ce projet fort peu Ă©tudiĂ© ne reçut aucun commencement d’exĂ©cution. La premiĂšre Ă©tude sĂ©rieuse qui suivit eut lieu en 1874, Ă  l’occasion de l’Exposition de Philadelphie. Il fut parlĂ© plus que jamais de la Tour de mille pieds, dont le projet avait Ă©tĂ© Ă©tabli par deux ingĂ©nieurs amĂ©ricains distinguĂ©s, Clarke et Reeves. Elle Ă©tait constituĂ©e par un cylindre en fer de 9 mĂštres de diamĂštre maintenu par des haubans mĂ©talliques disposĂ©s sur tout son pourtour et venant se rattacher Ă  une base de 45 mĂštres de diamĂštre. MalgrĂ© le bruit fait autour de ce projet et le gĂ©nie novateur du Nouveau-Monde, soit que la construction parĂ»t trop hardie, soit que les capitaux eussent manquĂ©, on recula au dernier moment devant son exĂ©cution ; mais cette conception Ă©tait dĂ©jĂ  entrĂ©e dans le domaine de l’ingĂ©nieur. En 1881, SĂ©billot revint d’AmĂ©rique avec le dessin d’une Tour en fer de 300 mĂštres, surmontĂ©e d’un foyer Ă©lectrique pour l’éclairage de Paris, projet sur le caractĂšre pratique duquel il n’y a pas Ă  insister. Bourdais et SĂ©billot reprirent en commun l’idĂ©e de cet Ă©difice, mais leur Tour soleil Ă©tait cette fois en maçonnerie. Ce projet soulevait de nombreuses objections qu’il est inutile de rappeler et qui s’appliquent Ă  une construction quelconque de ce genre. Pour donner une idĂ©e des difficultĂ©s que prĂ©sente, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l’exĂ©cution d’une Tour en maçonnerie, on peut citer le grand obĂ©lisque en pierre connu sous le nom de Monument de Washington inaugurĂ© en 1885 et qui Ă©tait Ă  cette Ă©poque le plus haut monument du monde, entiĂšrement en granit avec revĂȘtement en marbre, d’une hauteur de 169m25, carrĂ© de haut en bas. Telle Ă©tait la limite que mĂȘme avec des matĂ©riaux de choix et une exĂ©cution particuliĂšrement soignĂ©e, les ingĂ©nieurs amĂ©ricains, qui ne passaient pas pour manquer de hardiesse, n’avaient pas osĂ© dĂ©passer. Le premier projet, dont l’exĂ©cution avait Ă©tĂ© commencĂ©e en 1848, comportait une pyramide de 600 pieds, soit 183 mĂštres de hauteur, entourĂ©e d’un PanthĂ©on avec une colonnade formant pĂ©ristyle. Mais, quand en 1854 la pyramide fut arrivĂ©e Ă  la hauteur de 46 mĂštres, on s’aperçut qu’elle s’inclinait d’une façon tellement inquiĂ©tante qu’on suspendit les travaux. Ils ne furent repris qu’en 1877 ; on rĂ©duisit de 100 pieds la hauteur que l’on avait assignĂ©e d’abord au monument, et on la fixa dĂ©finitivement Ă  169 mĂštres, puis on reprit toute la fondation en sous-Ɠuvre. On Ă©largit considĂ©rablement la base en Ă©tablissant au pourtour de nouveaux massifs de bĂ©ton, descendus plus profondĂ©ment. C’est seulement en 1880, qu’aprĂšs de grandes difficultĂ©s vaincues, on reprit les travaux de la partie supĂ©rieure. Ils avancĂšrent depuis trĂšs rĂ©guliĂšrement Ă  raison de 30 mĂštres environ d’élĂ©vation par annĂ©e, et l’ouvrage fut inaugurĂ© le 21 fĂ©vrier 1885. Le PanthĂ©on qui devait dĂ©corer l’édifice avait Ă©tĂ© ajournĂ©, en raison de la dĂ©pense considĂ©rable qu’il devait entraĂźner. L’ensemble des recherches menĂ©es sur ce sujet par Eiffel, le conduisit Ă  considĂ©rer comme rĂ©alisable Ă  l’aide d’études approfondies, l’avant-projet que deux de ses plus distinguĂ©s collaborateurs, Émile Nouguier et Maurice KƓchlin, ingĂ©nieurs, lui prĂ©sentĂšrent pour l’édification en vue de l’Exposition de 1889 d’un grand pylĂŽne de 300 mĂštres. Cet avant-projet rĂ©alisait le problĂšme de la Tour de 1000 pieds. La partie architecturale fut confiĂ©e Ă  l’architecte Stephen Sauvestre. Alfred Picard, alors inspecteur gĂ©nĂ©ral des Ponts et ChaussĂ©es, Ă©crira plus tard que cet Ɠuvre colossale devait constituer une Ă©clatante manifestation de la puissance industrielle de notre pays, attester les immenses progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans l’art des constructions mĂ©talliques, cĂ©lĂ©brer l’essor inouĂŻ du gĂ©nie civil au cours de ce siĂšcle [XIXe], attirer de nombreux visiteurs et contribuer largement au succĂšs des grandes assises pacifiques organisĂ©es pour le Centenaire de 1789. » Les ouvertures d’Eiffel reçurent un accueil favorable de l’Administration. Lorsque, Ă  la date du 1er mai 1886, Édouard Lockroy, alors ministre du Commerce et de l’Industrie, arrĂȘta le programme du concours pour l’Exposition de 1889, il y insĂ©ra l’article suivant Les concurrents devront Ă©tudier la possibilitĂ© d’élever sur le Champ de Mars une tour en fer Ă  base carrĂ©e, de 125 mĂštres de cĂŽtĂ© Ă  la base et de 300 mĂštres de hauteur. Ils feront figurer cette tour sur le plan du Champ de Mars, et, s’ils le jugent convenable, ils pourront prĂ©senter un autre plan sans ladite tour. » Le 12 mai Ă©tait instituĂ©e une Commission pour l’étude et l’examen du projet. Le 15 juin, aprĂšs avoir successivement examinĂ© les projets prĂ©sentĂ©s par Boucher, Bourdais, Henry, Marion, Pochet, Robert, Rouyer et Speyser, la Commission Ă©carta plusieurs d’entre eux comme irrĂ©alisables, quelques autres comme insuffisamment Ă©tudiĂ©s, et finalement, sur proposition d’Alphand, directeur des travaux de la Ville de Paris, dĂ©clara Ă  l’unanimitĂ© que la tour Ă  Ă©difier en vue de l’Exposition devait offrir un caractĂšre dĂ©terminĂ©, qu’elle devait apparaĂźtre comme un chef-d’Ɠuvre original d’industrie mĂ©tallique et que la tour Eiffel semblait seule rĂ©pondre pleinement Ă  ce but ». Sans parler des sceptiques mettant en doute la possibilitĂ© de mener Ă  bien une Ɠuvre si nouvelle et si gigantesque, on avait assistĂ© Ă  une vĂ©ritable levĂ©e de boucliers de la part des artistes. Voici une lettre fort curieuse, au point de vue historique, adressĂ©e Ă  Alphand vers le commencement de fĂ©vrier 1887, et qui portait la signature des peintres, sculpteurs, architectes et Ă©crivains les plus connus. Nous venons, Ă©crivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs passionnĂ©s de la beautĂ© jusqu’ici intacte de Paris, protester de toutes nos forces, de toute notre indignation, au nom du goĂ»t français mĂ©connu, au nom de l’art et de l’histoire français menacĂ©s, contre l’érection, en plein cƓur de notre capitale, de l’inutile et monstrueuse tour Eiffel, que la malignitĂ© publique, souvent empreinte de bon sens et d’esprit de justice, a dĂ©jĂ  baptisĂ©e du nom de Tour de Babel ». Sans tomber dans l’exaltation du chauvinisme, nous avons le droit de proclamer bien haut que Paris est la ville sans rivale dans le monde. Au-dessus de ses rues, de ses boulevards Ă©largis, le long de ses quais admirables, du milieu de ses magnifiques promenades, surgissent les plus nobles monuments que le gĂ©nie humain ait enfantĂ©s. L’ñme de la France, crĂ©atrice de chefs-d’Ɠuvre, resplendit parmi cette floraison auguste de pierres. L’Italie, l’Allemagne, les Flandres, si fiĂšres Ă  juste titre de leur hĂ©ritage artistique, ne possĂšdent rien qui soit comparable au nĂŽtre, et de tous les coins de l’univers Paris attire les curiositĂ©s et les admirations. Allons-nous donc laisser profaner tout cela ? La ville de Paris va-t-elle donc s’associer plus longtemps aux baroques, aux mercantiles imaginations d’un constructeur de machines, pour s’enlaidir irrĂ©parablement et se dĂ©shonorer ? Car la Tour Eiffel, dont la commerciale AmĂ©rique elle-mĂȘme ne voudrait pas, c’est, n’en doutez pas, le dĂ©shonneur de Paris. Chacun le sent, chacun le dit, chacun s’en afflige profondĂ©ment, et nous ne sommes qu’un faible Ă©cho de l’opinion universelle, si lĂ©gitimement alarmĂ©e. Enfin, lorsque les Ă©trangers viendront visiter notre Exposition, ils s’écrieront, Ă©tonnĂ©s Quoi ? C’est cette horreur que les Français ont trouvĂ©e pour nous donner une idĂ©e de leur goĂ»t si fort vantĂ© ? » Ils auront raison de se moquer de nous, parce que le Paris des gothiques sublimes, le Paris de Jean Goujon, de Germain Pilon, de Puget, de Rude, de Barye, etc., sera devenu le Paris de M. Eiffel. Il suffit d’ailleurs, pour se rendre compte de ce que nous avançons, de se figurer un instant une tour vertigineusement ridicule, dominant Paris, ainsi qu’une noire et gigantesque cheminĂ©e d’usine, Ă©crasant de sa masse barbare Notre-Dame, la Sainte-Chapelle, la tour Saint-Jacques, le Louvre, le dĂŽme des Invalides, l’Arc de Triomphe, tous nos monuments humiliĂ©s, toutes nos architectures rapetissĂ©es, qui disparaĂźtront dans ce rĂȘve stupĂ©fiant. Et pendant vingt ans, nous verrons s’allonger sur la ville entiĂšre, frĂ©missante encore du gĂ©nie de tant de siĂšcles, nous verrons s’allonger comme une tache d’encre l’ombre odieuse de l’odieuse colonne de tĂŽle boulonnĂ©e. C’est Ă  vous qui aimez tant Paris, qui l’avez tant embelli, qui l’avez tant de fois protĂ©gĂ© contre les dĂ©vastations administratives et le vandalisme des entreprises industrielles, qu’appartient l’honneur de le dĂ©fendre une fois de plus. Nous nous en remettons Ă  vous du soin de plaider la cause de Paris, sachant que vous y dĂ©penserez toute l’énergie, toute l’éloquence, que doit inspirer Ă  un artiste tel que vous l’amour de ce qui est beau, de ce qui est grand, de ce qui est juste. Et si notre cri d’alarme n’est pas entendu, si nos raisons ne sont pas Ă©coutĂ©es, si Paris s’obstine dans l’idĂ©e de dĂ©shonorer Paris, nous aurons du moins, vous et nous, fait entendre une protestation qui honore. » Lockroy, qui, pour ĂȘtre ministre, n’avait rien perdu de son esprit si fin ni de sa verve si mordante, remit une rĂ©ponse Ă  Alphand, directeur des travaux Les journaux publient une soi-disant protestation Ă  vous adressĂ©e par les artistes et les littĂ©rateurs français. Il s’agit de la Tour Eiffel, que vous avez contribuĂ© Ă  placer dans l’enceinte de l’Exposition Universelle. A l’ampleur des pĂ©riodes, Ă  la beautĂ© des mĂ©taphores, Ă  l’atticisme d’un style dĂ©licat et prĂ©cis, on devine, sans mĂȘme regarder les signatures, que la protestation est due Ă  la collaboration des Ă©crivains et des poĂštes les plus cĂ©lĂšbres de notre temps. Cette protestation est bien dure pour vous, Monsieur le Directeur des travaux. Elle ne l’est pas moins pour moi. Paris frĂ©missant encore du gĂ©nie de tant de siĂšcles », dit-elle, et qui est une floraison auguste de pierres parmi lesquelles resplendit l’ñme de la France », serait dĂ©shonorĂ© si on Ă©levait une tour dont la commerciale AmĂ©rique ne voudrait pas ». Cette main barbare », ajoute-t-elle dans le langage vivant et colorĂ© qu’elle emploie, gĂątera le Paris des gothiques sublimes », le Paris des Goujon, des Pilon, des Barye, et des Rude. Ce dernier passage vous frappera sans doute autant qu’il m’a frappĂ©, car l’art et l’histoire français », comme dit la protestation, ne m’avaient point appris encore que les Pilon, les Barye, ou mĂȘme les Rude, fussent des gothiques sublimes. Mais quand des artistes compĂ©tents affirment un fait de cette nature, nous n’avons qu’à nous incliner... Ne vous laissez donc pas impressionner par la forme qui est belle, et voyez les faits. La protestation manque d’à-propos. Vous ferez remarquer aux signataires qui vous l’apporteront que la construction de la Tour Eiffel est dĂ©cidĂ©e depuis un an et que le chantier est ouvert depuis un mois. On pouvait protester en temps utile on ne l’a pas fait, et l’indignation qui honore » a le tort d’éclater juste trop tard. J’en suis profondĂ©ment peinĂ©. Ce n’est pas que je craigne pour Paris. Notre-Dame restera Notre-Dame et l’Arc de Triomphe restera l’Arc de Triomphe. Mais j’aurais pu sauver la seule partie de la grande ville qui fĂ»t sĂ©rieusement menacĂ©e cet incomparable carrĂ© de sable qu’on appelle le Champ de Mars, si digne d’inspirer les poĂštes et de sĂ©duire les paysagistes. Vous pouvez exprimer ce regret Ă  ces Messieurs. Ne leur dites pas qu’il est pĂ©nible de ne voir attaquer l’Exposition que par ceux qui devraient la dĂ©fendre ; qu’une protestation signĂ©e de noms si illustres aura du retentissement dans toute l’Europe et risquera de fournir un prĂ©texte Ă  certains Ă©trangers pour ne point participer Ă  nos fĂȘtes ; qu’il est mauvais de chercher Ă  ridiculiser une Ɠuvre pacifique Ă  laquelle la France s’attache avec d’autant plus d’ardeur, Ă  l’heure prĂ©sente, qu’elle se voit plus injustement suspectĂ©e au dehors. De si mesquines considĂ©rations touchent un ministre elles n’auraient point de valeur pour des esprits Ă©levĂ©s que prĂ©occupent avant tout les intĂ©rĂȘts de l’art et l’amour du beau. Ce que je vous prie de faire, c’est de recevoir la protestation et de la garder. Elle devra figurer dans les vitrines de l’Exposition. Une si belle et si noble prose signĂ©e de noms connus dans le monde entier ne pourra manquer d’attirer la foule et, peut-ĂȘtre, de l’étonner. » Gustave Eiffel Ă©crira plus tard que cette page bien française a dĂ» Ă©tonner quelque peu les expĂ©ditionnaires du MinistĂšre ; la correspondance administrative n’est malheureusement d’ordinaire ni si vive, ni si gaie, ni si spirituelle ; sa sĂ©vĂ©ritĂ© s’accommode mal Ă  nos vieilles traditions gauloises. Si M. Lockroy pouvait faire Ă©cole, l’exercice des fonctions publiques serait moins monotone et certainement mieux apprĂ©ciĂ©. Le Ministre avait su mettre les rieurs de son cĂŽtĂ©. Son procĂšs Ă©tait gagnĂ©. » Eiffel rĂ©pondit Ă  la pĂ©tition des artistes, dans un entretien avec Paul Bourde qui fut reproduit dans le journal Le Temps Quels sont les motifs que donnent les artistes pour protester contre l’érection de la Tour ? Qu’elle est inutile et monstrueuse ! Nous parlerons de l’utilitĂ© tout Ă  l’heure. Ne nous occupons pour le moment que du mĂ©rite esthĂ©tique sur lequel les artistes sont plus particuliĂšrement compĂ©tents. Je voudrais bien savoir sur quoi ils fondent leur jugement. Car, remarquez-le, Monsieur, cette Tour, personne ne l’a vue et personne, avant qu’elle ne soit construite, ne pourrait dire ce qu’elle sera. On ne la connaĂźt jusqu’à prĂ©sent que par un simple dessin gĂ©omĂ©tral ; mais, quoiqu’il ait Ă©tĂ© tirĂ© Ă  des centaines de mille exemplaires, est-il permis d’apprĂ©cier avec compĂ©tence l’effet gĂ©nĂ©ral artistique d’un monument d’aprĂšs un simple dessin, quand ce monument sort tellement des dimensions dĂ©jĂ  pratiquĂ©es et des formes dĂ©jĂ  connues ? Et, si la Tour, quand elle sera construite, Ă©tait regardĂ©e comme une chose belle et intĂ©ressante, les artistes ne regretteraient-ils pas d’ĂȘtre partis si vite et si lĂ©gĂšrement en campagne ? Qu’ils attendent donc de l’avoir vue pour s’en faire une juste idĂ©e et pouvoir la juger. Je vous dirai toute ma pensĂ©e et toutes mes espĂ©rances. Je crois, pour ma part, que la Tour aura sa beautĂ© propre. Parce que nous sommes des ingĂ©nieurs, croit-on donc que la beautĂ© ne nous prĂ©occupe pas dans nos constructions et qu’en mĂȘme temps que nous faisons solide et durable, nous ne nous efforçons pas de faire Ă©lĂ©gant ? Est-ce que les vĂ©ritables conditions de la force ne sont pas toujours conformes aux conditions secrĂštes de l’harmonie ? Le premier principe de l’esthĂ©tique architecturale est que les lignes essentielles d’un monument soient dĂ©terminĂ©es par la parfaite appropriation Ă  sa destination. Or, de quelle condition ai-je eu, avant tout, Ă  tenir compte dans la Tour ? De la rĂ©sistance au vent. Eh bien ! je prĂ©tends que les courbes des quatre arĂȘtes du monument telles que le calcul les a fournies, qui, partant d’un Ă©norme et inusitĂ© empĂątement Ă  la base, vont en s’effilant jusqu’au sommet, donneront une grande impression de force et de beautĂ© ; car elles traduiront aux yeux la hardiesse de la conception dans son ensemble, de mĂȘme que les nombreux vides mĂ©nagĂ©s dans les Ă©lĂ©ments mĂȘmes de la construction accuseront fortement le constant souci de ne pas livrer inutilement aux violences des ouragans, des surfaces dangereuses pour la stabilitĂ© de l’édifice. Il y a, du reste, dans le colossal une attraction, un charme propre, auxquels les thĂ©ories d’art ordinaires ne sont guĂšre applicables. Soutiendra-t-on que c’est par leur valeur artistique que les Pyramides ont si fortement frappĂ© l’imagination des hommes ? Qu’est-ce autre chose, aprĂšs tout, que des monticules artificiels ? Et pourtant, quel est le visiteur qui reste froid en leur prĂ©sence ? Qui n’en est pas revenu rempli d’une irrĂ©sistible admiration ? Et quelle est la source de cette admiration, sinon l’immensitĂ© de l’effort et la grandeur du rĂ©sultat ? La Tour sera le plus haut Ă©difice qu’aient jamais Ă©levĂ© les hommes. Ne sera-t-elle donc pas grandiose aussi Ă  sa façon ? Et pourquoi ce qui est admirable en Égypte deviendrait-il hideux et ridicule Ă  Paris ? Je cherche et j’avoue que je ne trouve pas. La protestation dit que la Tour va Ă©craser de sa grosse masse barbare Notre-Dame, la Sainte-Chapelle, la tour Saint-Jacques, le Louvre, le dĂŽme des Invalides, l’Arc de Triomphe, tous nos monuments. Que de choses Ă  la fois ! Cela fait sourire, vraiment. Quand on veut admirer Notre-Dame, on va la voir du parvis. En quoi du Champ de Mars la Tour gĂȘnera-t-elle le curieux placĂ© sur le parvis Notre-Dame, qui ne la verra pas ? C’est d’ailleurs une des idĂ©es les plus fausses, quoique des plus rĂ©pandues, mĂȘme parmi les artistes, que celle qui consiste Ă  croire qu’un Ă©difice Ă©levĂ© Ă©crase les constructions environnantes. Tour de 300 mĂštres projetĂ©epour l’Exposition de 1889 Regardez si l’OpĂ©ra ne paraĂźt pas plus Ă©crasĂ© par les maisons du voisinage, qu’il ne les Ă©crase lui-mĂȘme. Allez au rond-point de l’Étoile, et parce que l’Arc de Triomphe est grand, les maisons de la place ne vous en paraĂźtront pas plus petites. Au contraire, les maisons ont bien l’air d’avoir la hauteur qu’elles ont rĂ©ellement, c’est-Ă -dire Ă  peu prĂšs quinze mĂštres, et il faut un effort de l’esprit pour se persuader que l’Arc de Triomphe en mesure quarante-cinq, c’est-Ă -dire trois fois plus. Donc, pour ce qui est de l’effet artistique de la Tour, personne n’en peut juger Ă  l’avance ; la grandeur de la base m’étonne moi-mĂȘme, aujourd’hui que les fondations commencent Ă  sortir de terre. Quant au prĂ©judice qu’elle portera aux autres monuments de Paris, ce sont lĂ  des mots. Reste la question d’utilitĂ©. Ici, puisque nous quittons le domaine artistique, il me sera bien permis d’opposer Ă  l’opinion des artistes, celle du public. Je ne crois point faire preuve de vanitĂ© en disant que jamais projet n’a Ă©tĂ© plus populaire ; j’ai tous les jours la preuve qu’il n’y a pas dans Paris de gens, si humbles qu’ils soient, qui ne le connaissent et ne s’y intĂ©ressent. A l’étranger mĂȘme, quand il m’arrive de voyager, je suis Ă©tonnĂ© du retentissement qu’il a eu. Quant aux savants, les vrais juges de la question d’utilitĂ©, je puis dire qu’ils sont unanimes. Non seulement la Tour promet d’intĂ©ressantes observations pour l’astronomie, la mĂ©tĂ©orologie et la physique, non seulement elle permettra en temps de guerre de tenir Paris constamment reliĂ© au reste de la France, mais elle sera en mĂȘme temps la preuve Ă©clatante des progrĂšs rĂ©alisĂ©s en ce siĂšcle par l’art des ingĂ©nieurs. C’est seulement Ă  notre Ă©poque, en ces derniĂšres annĂ©es, que l’on pouvait dresser des calculs assez sĂ»rs et travailler le fer avec assez de prĂ©cision pour songer Ă  une aussi gigantesque entreprise. N’est-ce rien pour la gloire de Paris que ce rĂ©sumĂ© de la science contemporaine soit Ă©rigĂ© dans ses murs ? La protestation gratifie la Tour d’ odieuse colonne de tĂŽle boulonnĂ©e ». Je n’ai point vu ce ton de dĂ©dain sans une certaine impression irritante. Il y a parmi les signataires des hommes qui ont toute mon admiration ; mais il y en a beaucoup d’autres qui ne sont connus que par des productions de l’art le plus infĂ©rieur ou par celles d’une littĂ©rature qui ne profite pas beaucoup au bon renom de notre pays. M. de VogĂŒĂ©, dans un rĂ©cent article de la Revue des Deux Mondes, aprĂšs avoir constatĂ© que dans n’importe quelle ville d’Europe oĂč il passait, il entendait rĂ©pĂ©ter les plus ineptes chansons alors Ă  la mode dans nos cafĂ©s-concerts, se demandait si nous Ă©tions en train de devenir les GrĂŠculi du monde contemporain. Il me semble que n’eĂ»t-elle pas d’autre raison d’ĂȘtre que de montrer que nous ne sommes pas simplement le pays des amuseurs, mais aussi celui des ingĂ©nieurs et des constructeurs qu’on appelle de toutes les rĂ©gions du monde pour Ă©difier les ponts, les viaducs, les gares et les grands monuments de l’industrie moderne, la Tour Eiffel mĂ©riterait d’ĂȘtre traitĂ©e avec considĂ©ration. » Les objections les plus frĂ©quemment mises en avant Ă©taient que la construction elle-mĂȘme Ă©tait impossible, que jamais on ne pourrait lui donner une rĂ©sistance capable de s’opposer Ă  la violence du vent ; que mĂȘme y arrivĂąt-on sur le papier, on ne trouverait pas d’ouvriers capables de travailler Ă  cette hauteur, les difficultĂ©s devant ĂȘtre encore aggravĂ©es par les Ă©normes oscillations que prendrait cette colossale tige de fer sous l’effet des vents. Mais Eiffel, ayant bien davantage Ă  lutter contre cette objection sans cesse renaissante de l’inutilitĂ© de la Tour qui Ă©tait la tarte Ă  la crĂšme courante, ne cessait de rĂ©pĂ©ter Connue du monde entier, la Tour a frappĂ© l’imagination de tous en leur inspirant le dĂ©sir de visiter les merveilles de l’Exposition, et il est indiscutable qu’elle a excitĂ© un intĂ©rĂȘt et une curiositĂ© universels. Étant la plus saisissante manifestation de l’art des constructions mĂ©talliques par lesquelles nos ingĂ©nieurs se sont illustrĂ©s en Europe, elle est une des formes les plus frappantes de notre gĂ©nie national moderne. En dehors de ces premiers rĂ©sultats, dont l’importance matĂ©rielle et morale est capitale dans la circonstance, il n’est pas douteux que les visiteurs qui seront transportĂ©s au sommet de la Tour auront un vif plaisir Ă  contempler sans danger et d’une plate-forme solide, le magnifique panorama qui les entourera. A leurs pieds, ils verront la grande ville avec ses innombrables monuments, ses avenues, ses clochers et ses dĂŽmes, la Seine qui l’entoure comme un long ruban d’argent ; plus loin, les collines qui lui forment une ceinture verdoyante, et par-dessus ces collines, un immense horizon d’une Ă©tendue de 180 kilomĂštres. On aura autour de soi un site d’une beautĂ© incomparable et nouvelle, devant lequel chacun sera vivement impressionnĂ© par le sentiment des grandeurs et des beautĂ©s de la nature, en mĂȘme temps que par la puissance de l’effort humain. Ces spectacles ne sont-ils pas de ceux qui Ă©lĂšvent l’ñme ? La Tour aura en outre des applications trĂšs variĂ©es, soit au point de vue de notre dĂ©fense nationale, soit dans le domaine de la science. » Max de Nansouty appuyait dĂšs 1889 ce point de vue, Ă©crivant dans son Historique et description de la Tour Eiffel de 300 mĂštres En cas de guerre ou de siĂšge, on pourrait, du haut de la Tour, observer les mouvements de l’ennemi dans un rayon de plus de 70 kilomĂštres, et cela par-dessus les hauteurs qui entourent Paris, et sur lesquelles sont construits nos nouveaux forts de dĂ©fense. Si l’on eĂ»t possĂ©dĂ© la Tour pendant le siĂšge de Paris en 1870, avec les foyers Ă©lectriques intenses dont elle sera munie, qui sait si les chances de la lutte n’eussent pas Ă©tĂ© profondĂ©ment modifiĂ©es ? Vue gĂ©nĂ©rale de l’exposition universelle de Paris, 1889 La Tour serait la communication constante et facile entre Paris et la province Ă  l’aide de la tĂ©lĂ©graphie optique, dont les procĂ©dĂ©s ont atteint une si remarquable perfection. » Eiffel avançait en outre d’autres avantages de sa Tour Elle est elle-mĂȘme Ă  une distance telle des forts de dĂ©fense qu’elle est absolument hors de portĂ©e des batteries de l’ennemi. Elle sera, enfin, un observatoire mĂ©tĂ©orologique merveilleux, dans lequel on pourra Ă©tudier utilement, au point de vue de l’hygiĂšne et de la science, la direction et la violence des courants atmosphĂ©riques, l’état et la composition chimique de l’atmosphĂšre, son Ă©lectrisation, son hygromĂ©trie, la variation de tempĂ©rature Ă  diverses hauteurs, etc. Comme observations astronomiques, la puretĂ© de l’air Ă  cette grande hauteur et l’absence des brumes basses qui recouvrent le plus souvent l’horizon de Paris, permettront de faire un grand nombre d’observations d’astronomie physique, souvent impossibles dans notre rĂ©gion. Il faut encore y ajouter l’étude de la chute des corps dans l’air, la rĂ©sistance de l’air sous diffĂ©rentes vitesses, l’étude de la compression des gaz ou des vapeurs sous la pression d’un immense manomĂštre Ă  mercure de 400 atmosphĂšres, et toute une sĂ©rie d’expĂ©riences physiologiques du plus haut intĂ©rĂȘt. Ce sera donc pour tous un observatoire et un laboratoire tels qu’il n’en aura jamais Ă©tĂ© mis d’analogue Ă  la disposition de la science. C’est la raison pour laquelle, dĂšs le premier jour, tous nos savants m’ont encouragĂ© par leurs plus hautes sympathies. » Quant au choix de l’emplacement de la Tour, Alfred Picard l’évoquait dans son Rapport gĂ©nĂ©ral. De graves objections Ă©taient faites au choix du Champ de Mars. Était-il rationnel de construire la Tour dans le fond de la vallĂ©e de la Seine ? Ne valait-il pas mieux la placer sur un point Ă©levĂ©, sur une Ă©minence, qui lui servirait en quelque sorte de piĂ©destal et en augmenterait le relief ? Ce gigantesque pylĂŽne n’allait-il pas Ă©craser les palais du Champ de Mars ? Convenait-il d’édifier un monument dĂ©finitif dans l’emplacement oĂč seraient sans aucun doute organisĂ©es les expositions futures, de s’astreindre ainsi Ă  le faire nĂ©cessairement entrer dans le cadre de ces expositions, alors que la nouveautĂ© des installations est l’un des Ă©lĂ©ments essentiels, sinon l’élĂ©ment primordial du succĂšs ? Mais en Ă©loignant la Tour, on eĂ»t tout Ă  la fois compromis le succĂšs financier de l’entreprise et perdu une forte part du bĂ©nĂ©fice qu’elle devait apporter Ă  l’Exposition de 1889. Il ne restait donc Ă  choisir qu’entre le Champ de Mars et la place du TrocadĂ©ro. L’adoption de ce dernier emplacement n’eĂ»t fait gagner qu’une hauteur de 25 mĂštres environ, chiffre bien minime relativement aux 300 mĂštres de la Tour ; elle aurait donnĂ© lieu aux plus sĂ©rieuses difficultĂ©s pour l’assiette des fondations sur un sol profondĂ©ment excavĂ© par les anciennes carriĂšres de Paris ; enfin le contact immĂ©diat du monument avec le palais du TrocadĂ©ro eĂ»t certainement produit un effet dĂ©sastreux. Il fallut accepter le Champ de Mars. Du reste, Ă  cĂŽtĂ© de ses inconvĂ©nients, cette solution avait de rĂ©els avantages ; elle permettait notamment d’utiliser la Tour comme entrĂ©e monumentale de l’Exposition, en face du pont d’IĂ©na, d’éviter par suite la construction d’une entrĂ©e spĂ©ciale et de rĂ©aliser de ce chef une grosse Ă©conomie. Les plus cĂ©lĂšbres parmi les signataires de la protestation relatĂ©e plus haut, s’empressĂšrent, une fois l’Ɠuvre achevĂ©e et consacrĂ©e par le succĂšs, de tĂ©moigner Ă  Eiffel leur regret d’avoir cĂ©dĂ© aux importunitĂ©s de ceux qui colportaient ce ridicule factum » et d’y avoir donnĂ© leur signature. L’anniversaire de votre chĂ©ri d’amour approche Ă  grands pas et vous souhaitez lui offrir un cadeau exceptionnel? Vous en avez assez de votre dĂ©coration murale et vous avez envie de rĂ©veiller les murs impersonnels du salon? Oubliez les cadeaux traditionnels et les dĂ©corations proposĂ©es par les boutiques spĂ©cialisĂ©es, puisque rien ne vaut le charme d’une crĂ©ation artisanale. Eh oui, c’est le moment de vous mettre Ă  une nouvelle activitĂ© qui vous permettra de faire plein de choses! Le string art c’est ce que nous vous conseillons de faire en premier! Pourquoi le string art? Parce que c’est une activitĂ© Ă©panouissante et crĂ©ative, qui vous donnera la possibilitĂ© de relooker votre intĂ©rieur tout comme votre dĂ©co extĂ©rieure. Enfin, en utilisant cette technique extraordinaire, vous pourriez confectionner des cadeaux thĂ©matiques, des objets personnalisĂ©s et etc.. Alors, n’attendez plus pour vous initiez Ă  l’art de la ficelle! MaĂźtriser les techniques du string art est sans doute la meilleure chose que vous puissiez faire pour rĂ©veiller votre dĂ©coration. Mais avant de vous dĂ©voiler les secrets de cette technique spĂ©ciale, nous souhaitons de vous donner un aperçu gĂ©nĂ©ral de ce que c’est le string art. Des clous et des fils, c’est ce dont vous avez besoin pour vous initier Ă  cette pratique originale. Lisez attentivement les lignes suivantes pour connaĂźtre tout sur le rĂŽle de ces deux Ă©lĂ©ments de base. Le string art s’empare de la dĂ©coration intĂ©rieure! Le string art est une façon originale de crĂ©er des objets artistiques en entrecroisant des fils colorĂ©s ou des fils de broderie en s’inspirant du schĂ©ma prĂ©cis d’un patron. Avec un peu d’entraĂźnement et un bon tuto, on peut assez rapidement maĂźtriser les bases du string art. De plus, cette activitĂ© est accessible Ă  tous niveaux, sans exception. DĂ©butant ou bricoleur chevronnĂ©, tout le monde peut s’y mettre du moment que les outils essentiels sur prĂ©sents sur la surface de travail. Une fois que vous avez pris connaissance des principes de base du string art, vous pourriez rĂ©aliser tous les motifs qui vous passent par la tĂȘte lettres monogrammes, inscriptions personnalisĂ©es, figures graphiques, dessins gĂ©omĂ©triques ou thĂ©matiques.. Pour les novices qui n’ont pas rĂ©sistĂ© au charme du string art, veuillez vous procurer le matĂ©riel suivant de la ficelle de votre choix, des clous et des Ă©pingles. Vous aurez Ă©galement besoin d’un support Ă  travailler. Le choix du support dĂ©pend du dessin que vous comptez rĂ©aliser. String art pour novices et bricoleurs expĂ©rimentĂ©s Le string art reconnaĂźt deux types de fils le fil de laine et le fil de broderie. Pour crĂ©er un ouvrage solide Ă  l’allure imposante, veuillez utiliser des fils de laine, ceux derniers Ă©tant plus Ă©pais que les fils de broderie. Si, en revanche, vous souhaitez crĂ©er une piĂšce un brin romantique, les fils de broderie feront parfaitement l’affaire. En ce qui concerne l’autre Ă©lĂ©ment phare du string art- les clous- privilĂ©giez les modĂšles dotĂ©s d’une petite tĂȘte destinĂ©e Ă  faciliter l’enlĂšvement du papier. Pour ajouter une touche originale Ă  votre crĂ©ation, n’hĂ©sitez pas Ă  vous procurer une bonne dose d’épingles colorĂ©es. Elles seront votre alliĂ© de poids dans la conception d’un ouvrage graphique composĂ© de multiples rangĂ©es. Pour pratiquer le string art, vous ne pourrez pas vous passer d’un support bien solide. Cela peut ĂȘtre une planche en bois, une toile ou une autre surface qui possĂšde Ă  peu prĂšs les mĂȘmes caractĂ©ristiques. Si vous optez pour une surface en bois, sachez que vous avez la libertĂ© du choix entre du bois brut et du bois habillĂ© de tissu. Quant Ă  la maniĂšre dont on peut reporter votre dessin, deux façons de procĂ©der sont envisageables le calque et le pochoir. Si vous misez sur la premiĂšre option, vous n’avez qu’à dĂ©nicher un motif original en surfant sur le web. Imprimez ensuite l’image souhaitĂ©e et positionnez-la sur le support. Clouez en faisant attention Ă  bien respecter les contours et la forme du motif. Enfin, il ne vous reste plus qu’à enlever le papier et le tour est jouĂ©. Techniques de base et conseils astucieux En revanche, la deuxiĂšme mĂ©thode, c’est-Ă -dire le travail avec un pochoir, est l’option idĂ©ale pour tous ceux qui ne veulent pas se compliquer la vie. Certes, cette solution vous coĂ»tera un peu plus, mais cela vaut la peine d’essayer. Le principe est trĂšs simple placez les clous dans les trous du pochoir et enlevez-le aprĂšs avoir terminĂ© le gros travail. Maintenant, vous pouvez essayer de reporter votre premier motif. Quelque soit votre surface, positionnez-le sur le support Ă  l’endroit voulu et attachez bien ses bords Ă  l’aide de quelques bandes de scotch. Ensuite, vous pouvez passer Ă  l’étape suivante de votre crĂ©ation tout en respectant les rĂšgles du string art la fixation des clous. Utilisez un marteau pour planter les clous en les espaçant de façon Ă  obtenir un rendu harmonieux. Enlevez le patron et commencez doucement Ă  dĂ©coller les coins du motif. Si vous avez bien compris les principes du string art, vous saurez sans aucun doute retirer le papier calque sans gĂȘner la position des clous. Glissez attentivement le papier vers le haut et tirez doucement sur chaque partie de la feuille. Maintenant, vous devez dĂ©rouler toutes vos ficelles avant de terminer par faire un nƓud solide, renforcĂ© par quelques gouttes de colle ou de vernis. Laissez sĂ©cher et passez Ă  l’étape suivante de votre initiation au string art l’enroulement des fils. Patrons Ă  imprimer comme source d’inspiration pour rĂ©aliser votre premiĂšre ouvrage! Pour la rĂ©alisation de cette Ă©tape de votre travail, il n’y a pas de rĂšgles strictes Ă  prendre en compte. Toutefois, notre rĂ©dac’ tient Ă  vous prĂ©venir que l’enroulement des fils autour des clous demande une grande minutie et surtout beaucoup de patience. Autrement dit, vous risquez de rater votre premier essai. Mais si cela arrive ne baissez pas les bras. Vous n’avez qu’à renouveler l’expĂ©rience jusqu’à obtention d’un rĂ©sultat satisfaisant. Eh oui, le string art demande des sacrifices! Bon Ă  savoir le string art ne se limite pas Ă  l’utilisation d’épingles et de clous colorĂ©s. Pour un effet encore plus vibrant, on peut avoir recours Ă  d’autres outils et accessoires, comme les perles par exemple. IdĂ©ales pour mettre en avant certains Ă©lĂ©ments de votre ouvrage, elles apporteront une note de douceur et de fantaisie Ă  l’ensemble. AprĂšs avoir terminĂ© avec l’enroulement des fils, passez Ă  l’étape finale de votre crĂ©ation attachez discrĂštement la ficelle et coupez-la au ras du nƓud avant de la fixer Ă  nouveau avec quelques gouttes de colle. VoilĂ , c’est enfin terminĂ©. Maintenant, vous pouvez savourer votre premiĂšre crĂ©ation de string art! Le string art vous a donnĂ© envie de remettre Ă  neuf votre dĂ©coration intĂ©rieure? Autant envisager la crĂ©ation d’une Ă©toile argentĂ©e Ă  l’image de cette crĂ©ation rĂ©alisĂ©e Ă  partir d’élĂ©ments en mĂ©tal et de clous de couleur assortie. Pour booster la dĂ©co esprit bord de mer, rien de tel qu’un petit bateau ou un voilier composĂ© d’épingles et de clous multicolores. Utilisez le patron ci-dessous et suivez bien les instructions plus bas pour mener Ă  bien ce projet crĂ©atif. Voile gauche 1 -> A -> 2 3 -> B -> 4 
 Voile droite 1 -> A, B -> 2, C -> 3 
 Coque 1 -> A, 2 -> B, 3 -> C, 4 -> D Drapeau 1 -> 2, 3 -> 4, 2 -> 6 5 -> 4 1 -> 6 4 -> 6 Si vous vous sentez le courage d’entamer la rĂ©alisation d’un autre ouvrage, inspirez-vous des patrons ci-dessous et choisissez le motif qui vous semble le plus facile Ă  crĂ©er. Le string art ne connaĂźt pas de limites, notamment en matiĂšre de dĂ©co! Enfin une nouvelle box intĂ©ressante et innovante sur le marchĂ© La Boxtrotter qui est l’idĂ©e d’un globetrotter rĂȘveur et passionnĂ©. Son but nous faire dĂ©couvrir un pays, nous y emmener ou/et mĂȘme prĂ©parer notre future voyage grĂące au contenu de sa box. Une vision du voyage qu’il veut diffĂ©rente et surtout plus humaine en se basant sur les endroits typiques et produits locaux qui l’ont marquĂ© au dĂ©tour d’une conversation, d’une visite, un objet qui lui a plu
 toutes ces petites choses qui font que lui a aimĂ© tel ou tel endroit et ce qu’il en a absorbĂ© ». Vous voyez l’idĂ©e ? Imaginez ce que vous vous avez le plus aimĂ©, ce qui vous a marquĂ© le plus dans un pays et qui vous faire dire ah ça pour moi c’est l’Angleterre ! » par exemple et mettez tout ça dans une box ! Sympa le concept, non ? Et, en tant que grande fan des voyages et ayant plus jeune rĂ©alisĂ© quasiment un demi-tour du monde, j’ai Ă©tĂ© trĂšs trĂšs curieuse de cette box. Je trouvais l’idĂ©e sympa de voyager un peu selon la vision d’une personne avec son propre ressenti, les souvenirs qu’ils en ramĂšnent, vivre un peu cette expĂ©rience touristique Ă  travers ses yeux, son palais, ses Ă©motions ! Une vraie expĂ©rience humaine et pas seulement une brochure, un stylo I love England », une Tour-Eiffel ou je ne sais quel souvenir que l’on connait tous et qui sont Ă  la longue trĂšs impersonnels et n’apportent rien en terme de dĂ©couverte ! Et, en recevant la box qu’il a rĂ©alisĂ© sur son voyage Ă  Londres, j’ai Ă©tĂ© particuliĂšrement sĂ©duite et je me suis retrouvĂ©e notamment en dĂ©couvrant des produits Crabtree & Evelyn car je suis sure que ce sont des produits que moi-mĂȘme je pourrais ramener ! J’adore cette marque, je l’ai d’ailleurs redĂ©couverte rĂ©cemment avec beaucoup de plaisir et c’est l’Angleterre dans toute sa splendeur selon moi ! J’y ai dĂ©couvert aussi un petit guide avec de bonnes adresses locales qui donnent vraiment envie d’ĂȘtre visitĂ©es et avec toujours des notes relatant sa propre expĂ©rience et le pourquoi du comment ces p’tites adresses » lui ont paru intĂ©ressantes ! J’y ai aussi trouvĂ© un trĂšs chouette mug ardoise dĂ©nichĂ© chez Harrods, un porte-clĂ© fait main par la marque The Owlery repĂ©rĂ© aux clĂ©s d’une belle rousse » dans un pub de Soho ! Au final, j’ai un peu voyagĂ© avec lui, la box s’accompagne d’une lettre qui rĂ©sume la dĂ©couverte des produits, rien n’a Ă©tĂ© choisi au hasard. Et, j’ai maintenant trĂšs envie de retourner Ă  Londres avec ce petit guide, boire du thĂ©, aller dans des pubs aux looks incroyables et leurs passages secrets oui comme lui, je suis entrĂ©e dans un pub comportant un passage secret oĂč on ne voyait par la porte des toilettes, il fallait pousser sur le mur pour la trouver ou attendre que quelqu’un sorte du mur
 dĂ©routant mais gĂ©nial et les toilettes Ă©taient d’une atmosphĂšre de donjon
 brrrrr
, admirer l’immense et sublime Natural History Museum. Je crois que c’est lĂ -bas que je me suis retrouvĂ©e devant un tyrannosaure animĂ© trĂšs impressionnant ! Ca m’a marquĂ© ! RetrournĂ© flĂąner Ă  Nothing Hill qui est un endroit gorgĂ© de petites boutiques adorables et de couleurs, l’incroyable Camden Market oĂč on envie de repartir avec le look le plus 70’s du monde ! Mais une fois de retour, mon imper Ă  la Starsky et Hutch avait vite fini dans le placard
 Et tout ce que je n’ai pas vu !!! Comme Seb, le crĂ©ateur de cette box, je me rappelle une incroyable mixitĂ©, beaucoup de monde et aussi des looks que j’enviais secrĂštement ! On regarde sa box en photo ? J’ai bien aimĂ© Ă  l’ouverture de la box, comme un premier Ă©tage avec le livret ! Il offre une trĂšs bonne premiĂšre impression et donne envie de dĂ©couvrir la suite ! Que j’aime ce style de contenu, une belle tasse avec un petit sachet en papier cartonnĂ© accrochĂ© Ă  l’anse, du thĂ© et des gĂąteaux de Crabtree & Evelyn, grand moment de bonheur, le petit porte-clĂ©, trĂšs mignon m’a un peu plus interloquĂ© ! Je m’en suis donc remise Ă  relire la lettre accompagnant la box et j’ai mieux compris ! C’est un objet souvenir de la marque The Owlery, fait-main, en plus ! Ce genre de petit objet sur lequel vous craquez pendant vos vacances le plus souvent et que vous avez envie de ramener parce que quand vous le regarderez plus tard, il vous rappellera un souvenir, un moment-clĂ© du voyage. Cet objet m’a fait sourire car quand on part Ă  Londres, qu’est-ce qu’on peut ramener comme petits trucs.. enfin moi en tout cas
 Je vous montre les photos tels que car finalement, ce moment d’ouverture et de dĂ©couvertes m’a pris un petit moment car tout en prenant mes photos, je me suis installĂ©e, j’ai gribouillĂ© quelques mots et dessins sur la tasse avec les craies, j’ai sorti les sachets pour voir les dessins dessus et pour sentir le thĂ©, j’ai mĂȘme mangĂ© un gĂąteau, puis un deuxiĂšme puis un troisiĂšme parce que leur bon goĂ»t de biscuit au beurre et au citron m’a fait fondre les papilles ! Bref, un vrai moment de dĂ©tente et d’évasion ! Magnifiques packaging de C&E comme toujours
 Et vous, vous aimez ???

comment faire une tour eiffel en papier